LE ROMAN D’UNE VIE OU L’ART DE LA BIOGRAPHIE
AVEC L’AUTRICE ET ÉDITORIALISTE MICHÈLE FITOUSSI
10 juin 2022* 2h 45€ TTC
En visioconférence
Le 10 juin de 18 h à 20 h
(*) : 7 participants minimum.
La masterclass est assurée pour autant que ce minimum soit atteint.
A défaut, vous seriez prévenu une semaine avant la première séance.
Écrire une biographie est un travail minutieux où se mêle recherche et imagination. De tout temps plébiscité par les lecteurs, le genre trouve sa quintescence quand il quitte l’académisme pour emprunter la voie de la petite histoire.
Bien sûr, le biographe s’attache à ne pas trahir les faits marquants de la vie de la personnalité qu’il éclaire, mais tout l’art de l’écrivain va consister à se glisser dans les interstices de la personne. Et c’est dans ce maillage que le biographe se met au service de l’écrivain.
C’est aussi l’occasion de (re)mettre en lumière des invisibles qui ont pourtant participé au récit de leur époque.
Alors comment choisir son sujet ,Jusqu’où aller dans ses recherches ? Peut-on exister comme écrivain ou seulement narrateur ? Quelles sont les limites à ne pas dépasser dans l’incarnation de la personne ?
La biographie au-delà du genre est-elle un art littéraire ? Qu’est-ce qu’une biographie romancée ? Comment organiser ses recherches et quand les arrêter ? Peut-on s’autoriser des digressions ? Peut-on penser à la place de la personnalité dont on raconte la vie ?
Durant les deux heures de cette masterclass, Michèle Fitoussi, vous livrera ses secrets d’écrivaine et grand reporter, et surtout son expérience.
Michèle FITOUSSI
AUTRICE ET ÉDITORIALISTE
Longtemps éditorialiste à Elle, Michèle Fitoussi est l’auteur chez Grasset de plusieurs romans – dont Cinquante centimètres de tissu propre et sec (1993), Un bonheur effroyable (1995) ou encore Le dernier qui part ferme la maison (2004), d’un recueil de nouvelles (Des gens qui s’aiment, 1997) et, avec Malika Oufkir, d’un témoignage traduit dans le monde entier : La Prisonnière (1999).
Depuis quelques années, elle se consacre à la biographie avec Helena Rubinstein la femme qui a inventé la beauté (Grasset). Celle-ci,, avant d’être milliardaire et à la tête d’un empire cosmétique, a été certainement une travailleuse acharnée. Elle était aussi le chantre de la beauté au féminin comme une forme d’émancipation. Puis, Janet (JC Lattès) qui met en lumière Janet Flanner, correspondante géniale du New Yorker à Paris, où comme beaucoup d’artistes américains elle restera certainement l’une des figures du Gai Paris. Michèle Fitoussi a aussi cofondé Au théâtre le festival Le Paris des Femmes.